Attaques de panique
L’attaque de panique est une violente crise d’angoisse.
Il s’agit d’un phénomène courant, sans gravité, mais très impressionnant pour la personne qui en est victime.
On a pu vous parler de crise de spasmophilie, de crise de tétanie, de crise d’angoisse, ou d’attaque de panique. Il s’agit en fait de la même chose, c’est juste l’intensité qui a pu varier.
La première attaque ou en tout cas celle qui traumatise le plus, apparait en général brutalement, sans raison apparente et donne l’impression très forte que vous allez mourir ou devenir fou.
Voici la liste des symptômes que l’on ressent le plus habituellement en cas d’attaque de panique :
- Palpitations, tachycardie
- Transpiration,
- Tremblements, contractures ou secousses musculaires
- Sensations de souffle coupé ou impression d’étouffement
- Douleur, oppression thoracique, « pointes » dans la poitrine
- Sensation d’étranglement, boule dans la gorge
- Nausée ou gène abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou d’impression d’évanouissement
- Déréalisation (sentiment d’irréalité) ou dépersonnalisation (impression de sortir de son corps)
- Sensation d’engourdissement, de fourmillements ou de picotements
- Frissons, sueurs froides, bouffées de chaleur
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou
- Peur de mourir
Tous les symptômes n’apparaissent pas à chaque crise. En fait, plus l’attaque est forte et plus vous en aurez. Il est probable que vous en reconnaissiez entre 8 et 10 sur cette liste. Quatre simultanément sont suffisants pour que l’on diagnostique une attaque de panique.
Il vous faut savoir que ces crises sont sans danger (bien qu’extrêmement désagréables)
Les médecins urgentistes savent très bien que les attaques de panique sont sans danger et ils font le diagnostic assez vite (ils ont une certaine habitude). Et souvent, ils ne vous expliquent pas grand-chose sur ce qui vient de vous arriver ou passent rapidement, car pour eux cela n’a aucun caractère de gravité.
Bref, vous pouvez vous retrouver hors des urgences sans explications satisfaisantes pour vous et donc avoir l’impression que personne ne comprend ce que vous avez ou ne prend en considération ce qui vous arrive ou pire que personne ne sait ce que vous avez.
Il faut juste consulter auprès de votre médecin ou mieux auprès d’un comportementaliste, car il existe des méthodes très efficaces pour s’en débarrasser.
Les traitements médicamenteux ne sont pas forcements nécessaires pour les traiter.