Phobie de l’eau

Il y a plusieurs peurs qui peuvent se déclencher en présence de l’eau

Contrairement à l’évidence, ce n’est pas la peur de la noyade la principale.

La peur de ce qu’il y a dans l’eau

La phobie de l’eau est en fait un analogue de la phobie de l’obscurité.

Ce qui fait peur ce n’est pas tant l’eau, que de ne pas voir ce qui a dans l’eau lorsque l’on a pas pieds. Car là où on ne voit pas (surtout si l’eau est profonde et noire) il peut y avoir des « bêtes » ou des « algues » qui vous attrapent.

Si vous avez cette phobie, sa représentation la plus précise à ce jour et à mon avis complètement indépassable, c’est l’affiche des dents de la mer. Avec cette nageuse sans défense et complètement vulnérable qui n’a pas conscience du danger qui fonce sur elle.

Cette image mentale surgit dans votre esprit dès qu’il faut se baigner. Même dans une piscine .. alors évidement ça gâche le plaisir.

La peur d’être sans secours

Pour d’autres, se baigner ne pose problème que si ils vont nager un peu loin, dans ce cas, c’est d’être loin des secours que vous craigniez et vous avez vraisemblablement une agoraphobie.

La peur d’étouffer

Il va y avoir aussi, les personnes qui ont peur d’étouffer, et qui ne peuvent supporter d’avoir quoique ce soit sur le visage qui puisse leur boucher le nez et la bouche.

Si vous avez cette peur, même mettre la tête dans l’eau de la baignoire ou sous le jet de la douche vous pose problème.
Dans ce cas, vous faites probablement des attaques de panique et vous avez un trouble panique.

Le traumatisme

Enfin, si en tant qu’enfant vous avez été poussé dans l’eau par surprise, que vous avez bu la tasse ou que vous avez paniqué, ou les trois ensembles.
Rappelez vous quand votre grand frère vous a poussé dans la piscine par surprise et que vous avez cru que vous alliez vous noyer.
Dans ce cas, la peur s’est installée, mais c’est plus traumatique que réellement phobique, et vous évitez tout ce qui vous rappelle cet événement.

En tous cas, la bonne nouvelle est que quelle que soit la peur, c’est parfaitement curable par thérapie comportementale.